
Match contre les Ram XVI
A Conflans Sainte Honorine
Le 7 décembre 2018
Résultat : Défaite 3 essais à 1
Dominer n'est pas gagner
L’adage fonctionne pour de nombreux sports et il est frustrant mais réaliste de l’employer pour notre match contre les RamXVI de Conflans. Débuté à l’heure, avec un arbitre en tenue et un terrain bien lourd, tout était prêt pour un rugby agricole et folklorique que seule la météo hivernale nous aide de composer. Les Vieilles Branches étaient venues à une petite vingtaine avec l’intention de laver l’affront de la défaite de l’an passé mais devront se contenter de la satisfaction de leur engagement et état d’esprit !
Le premier tiers temps fut bel et bien à notre avantage : le ballon très souvent dans nos mains, nos avants s’employant à le déplacer sans le faire tomber. Mais tenir le ballon devant ne fut pas exploiter derrière… Soit par manque d’alternance du jeu, soit parce que la défense acharnée des adversaires nous a interdit de finir les derniers mètres jusqu’à leur ligne. Bref, l’essai des RamXVI sur un ballon perdu est loin de refléter la physionomie du début de match. Mais rater un placage les fait mener 1 à 0.
Le second tiers temps débutera sur une occupation territoriale de Conflans mais c’est encore avec nos largesses en défense que Conflans a pu scorer et mener 2 à 0. De notre côté, les blessés réduisent notre banc et l’engagement des deux équipes est total. Sur un jeu construit de plusieurs temps de jeu, les Vieilles Branches vont en terre promise et réduisent le score à 2 à 1. Seul événement majeur du tiers, en plus de 3 blessés de notre côté, le lancer « rétro » de notre meilleur talonneur, ce qui lui vaudra de recevoir un Tagada bien mérité un peu plus tard car on lance en touche vers le terrain et pas vers les tribunes !
Le dernier tiers temps est dans la même veine que le premier. Garder le ballon, avoir des touches, mettre à la faute l’adversaire doit conduire à marquer. Les ballons tombés à quelques mètres, les touches perdues, les envolées et le franchissement de la ligne d’avantage en s’isolant, les rucks mal protégés sont encore le péché mignon des VB… Un ultime essai de nos hôtes contre le cours du jeu conclut une belle partie pleine et engagée.
Le match fut refait au club mousse des RamXVI, les chants de rigueur assurés avec ferveur et festivité, et les leçons de rugby tirées au fil de la soirée… Le Tagada remis à notre talon du soir, Peio, ne fut pas évident. En Effet, ses équipiers du jour ont su se mettre en valeur : le Prez par une percée et une interception sans réussir à conclure, Germann qui n’a pas dit un mot à l’arbitre… Mais le lancer « rétro » a fini par convaincre l’assemblée réunie !
Thomas
Match contre les Cougaramels
A Courbevoie
Le 12 octobre 2018
Résultat : Victoire 3 essais à 2.
Une victoire méritée dans notre derby préféré
C’est un groupe pléthorique de 29 VB décidés et prêts au combat qui débuta le match contre les Cougaramels, leur bête noire (ndlr : personnellement je restais sur 3 défaites et 2 nuls mais je pense que le déficit était plus important pour les anciens). En prenant vite leurs adversaires à la gorge (enfin un peu moins haut tout de même) notre vaillant XV de départ imprima son rythme à la rencontre. La décision se fit au bout de 10 minutes (environ) sur une percée éclaire de notre Gaz(elle) qui perfora le rideau adverse jusqu’au 22 où il s’arrêta brusquement (au grand étonnement de tous) pour donner la balle à un Simon lancé comme un obus. Un essai de coaches pour commencer, quoi de mieux pour montre l’exemple. Après l’exploit individuel, c’est un mouvement collectif d'école avec un maul pénétrant sur 20 mètres qui fut conclu dans l’embut par BenoiSt : les putaliens étaient pris à leur propre jeu. 2-0 à la fin de ce 1er tiers temps, jusqu’ici tout bien.
La 2e période ne fut pas du même tonneau car les Cougaramels, vexés, reprirent leurs esprits ainsi que le jeu à leur compte. Ces derniers inscrivirent 2 essais, un sur l’aile droite parti de leur 22 puis un sur le côté gauche conclu sous les poteaux. Les vieux démons putassiens semblaient ressurgir du passé car les VB de leur côté bafouillaient leur rugby, les changements effectués n’apportant pas l’effet escompté. 2 essais partout à la fin du 2e tiers temps tout était à refaire.
La 3e et dernière période fut très serrée, voire très tendue (on a vu des VB s’engueuler sur le bord de la touche), où Puteaux vit ses forces s’émousser peu à peu faute d’un banc aussi riche (en nombre) que le nôtre. Et presque logiquement, c’est Peio, le 2e perforateur des VB, qui acheva les Cougaramels sur une percée qui est un peu sa marque de fabrique et qu’il affectionne tout particulièrement contre cette équipe (ce n’est pas le 1er du genre qu’il inscrit contre eux) à quelques minutes de la fin. Nos vaillants Vieux parviendront à contenir les dernières réactions sporadiques d’orgueil de leurs adversaires et c’est tout à fait sportivement que notre 10 dégagea en touche la dernière action.
Score final 3 essais à 2, putain ça fait du bien de battre (enfin) Puteaux !
S’ensuit la traditionnelle 3e mi-temps VB où Manu Mich’ reçut le Tagada pour son engagement à la Manu Labbé (alors qu’il n’en a pas le physique) et où Erik (qui aurait pu recevoir le Tagada pour une farandole de coups de pied foirés) fut distingué du Secator pour avoir dézingué le poignet d’un Cougaramel dès le 1er plaquage du match.
Thomas
Match contre les Arlequins
A Beauvais
Le 29 septembre 2018
Résultat : Victoire 4 essais à 2.
Une belle victoire
Malgré une information très pertinente de notre organisateur vénéré le mardi 25 septembre à 17:57 sur le lieu où se déroulera le match, certains VBs ont jugé bon de se rendre sur un autre terrain, celui des Indépendants, à une adresse fournie le vendredi à 21:24 très précisément par un VB dont le prénom commence par F. (Non, ce n’est pas Floris !).
Angel ayant été sauvé par Rémi et son van de l'environnement hostile de la gare de Beauvais, les embourbés du GPS ayant trouvé la bonne adresse, le vestiaire exigu a permis à 8 VBs de se changer en même temps et nous avons revêtu en un temps record nos tenues de match et avons pu fouler le pré pour l'échauffement dirigé par le coach-joueur Simon (l'autre coach-joueur dirigeant pour sa part le repas des tigres à Thoiry ou celui des gnous, va savoir…).
Le match démarre par un coup de pied des Arlequins. Le jeu se stabilise au centre du terrain pendant de très longues minutes sans que l’une ou l’autre équipe ne montre de faille. Les Arlequins jouent le hors-jeu de façon magistrale et nous empêchent de franchir nettement la ligne d’avantage. Nos touches sont désespérantes, nos percées émoussées.
Puis l’éclair ! L’illumination ! la foudre ! un essai quoi… pour nous.
Après que le ballon a traversé deux fois le terrain en possession des VB, Emmanuel reçoit le ballon, accélère, raffute et fonce à l’essai. Bon, il tente d’aplatir sous les poteaux puisqu’on n’a pas besoin de transformer… Puis la foudre ! la nuit qui tombe ! le tonnerre ! un essai quoi… pour eux.
Notre 9 fait une passe le plus haut possible, le plus loin possible, le moins en arrière possible pour que les adversaires, champions du monde du hors-jeu volontaire et assumé, puissent s’en emparer et filer à l’essai. Puis l’éclair ! etc. Emmanuel ! etc. Puis la foudre ! etc. Notre 9 etc.
Bon on est à 2 partout. En face, ils y croient… Quelques très beaux mouvements sont à noter, une percée des avants courbevoisiens en maul sur 25 mètres (avec une sortie de balle en avant de notre 9) ; des tentatives de lob de nos adversaires par nos trois-quarts qui parfois ont failli réussir, tout cela égayé par les fautes de main des deux côtés. Nous marquons deux autres essais, un tout en force de Franck après plusieurs pilonnages de nos avants puis un d’Emmanuel qui s’est dit que puisque sa femme et ses enfants ont fait le déplacement, il fallait qu’il enfonce le clou.
Le score en reste là, nous nous dirigeons 5 par 5 dans les douches qui rappellent à Vinz ses années de prison en République Tchèque (à l’époque Tchécoslovaquie) alors qu’il était encore adolescent…
Les saucisses sont chaudes, la bière est fraiche, les Arlequins sont sympas, Manu, Madame et les enfants sont repartis et Gaz caresse nonchalamment à travers la fenêtre ouverte (c’est interdit car dangereux) la bosse d’un camélidé qui trotte à côté du bus de ses anciens camarades d’école (ses vrais amis).
Le Tagada est remis à Fred pour ses passes en beffroi (c’est très très haut et plein de cloches), malgré une tentative remarquée de Georges de s’en emparer en fin de match sur une action litigieuse.
A noter :
German n’a pas parlé à l’arbitre (son père le surveillait du bord du terrain), PYB n’a blessé personne de notre côté, Thomas ne s’est pas lavé (alors qu’il s’est échauffé), certains VBs ont délibérément oublié leur sac au stade pour pouvoir piquer la Jag de Franck et faire 40 bornes à fond la caisse…
Pour le reste de ce week-end d’intégration, il ne sera pas fait de compte-rendu… Mais soulignons quand même l'accueil extraordinaire de German, Papa German et Maman German !
Litchi