Match contre les VDQS
A Rueil Malmaison
Le 9 avril 2010
Score : Match nul, 1 essai partout
Tout commence aux vestiaires. Aaah les vestiaires… Comment dire ? Intimes ? Fraternels peut être ? C’est comme si on s’était tous changé dans un ascenseur… Tu peux mettre une jambe dans le short du voisin que ça se remarque pas ! Ca a du être étudié pour la cohésion d’équipe !
Ce fut l’occasion de voir de près la tenue flambant neuve de certains… Le VB est coquet !
J’en ai profité pour voir une opération de très près : Bison s’est fait amputer d’un doigt de pied juste avant match, sans la moindre anesthésie, et presque sans un cri ! Juste une superbe grimace… Quelle maitrise de ses nerfs ! Pourtant une presse de 110 kilos c’est plus qu’honnête !
Ensuite, sortir des vestiaires… Et prendre la direction des Yvelines, marcher 2 plombes, pour rejoindre un terrain situé aux confins du monde, de l’autre côté de l’A86 ! C’est tellement loin qu’il y a un autre club-house là-bas , c’est dire !
Amusant d’un autre côté… Tu pars du vestiaire il fait jour, tu arrives au terrain, la nuit tombe !
Et puis arriver enfin, réaliser une prépa d’avant match d’environ 3 minutes, et pour l’une des premières fois commencer un match sans être crevé par l’échauffement… A refaire !
Venons-en au match à proprement parler…
D’abord du bon : on a pris qu’un essai. Et puis il y a eu une certaine unité, les changements n’ont pas trop foutu le bordel. Du moins ça vient pas de là !!
Une belle défense par intermittence qui nous permit de sauver plusieurs fois notre en-but !
Je dirais aussi qu’on voit une plus grande rigueur dans le jeu. Devant, hormis les touches courbes (après tout on est issu du RCC) et des sauteurs/soutiens synchronisés comme une chorégraphie du Bolchoï, ça a tenu la route.
Derrière, il y eu des phases intéressantes autant en attaque qu’en défense, même si un manque de communication est toujours flagrant. A croire que c’est déshonorant de communiquer avec ses coéquipiers ! Alors que discuter les ordres de l’arbitre ça par contre… c’est OK !
Et puis peu plus de soutien qu’avant, peut être, mais toujours des mauvais choix de part et d’autre (départ au ras alors qu’il y surnombre, renversement sans soutien, enfermement en solitaire…).
Vivement qu’on attaque les ateliers sur les passes avec le coach ! Par ce que une fois ça réglé… On va rêver !!
Après, un peu de moins bon aussi : d’abord les touches… Sujet délicat. Peut être une de réussie sur tout le match ? Un paquet de « pas droites », des sauteurs qui sautent pas, des soutiens qui soutiennent pas, des annonces mal annoncées, des lanceurs qui … Au final la cata ! Vu des 3/4 ça devait être assez pathétique.
A un moment, j’avoue m’être demandé qui étaient les plus consternés : nous ou eux ?
Ils avaient l’air assez incrédules de récupérer autant de cartouches !
Ludo a même relancé la Pouic Pouic… Officiellement bannie de notre catalogue de match depuis le début de la saison… Bon ok, elle a faillit marcher ! Jusqu’à ce que l’arbitre siffle pénalité contre nous ! Pourquoi ? je sais pas. Lancer pas droit ? (hautement probable vu les stats…) Ou alors non respect du couloir des 5 mètres ? Va savoir Charles !
Au rang des griefs aussi, les pénaltouches en bois… Mais bon, vu la qualité de la touche… c’est peut être pas très grave !
Et 2 points noirs récurrents, selon moi :
- Primo, l’absence de communication : le mal éternel ! Ca nous coute un essai, le seul essai encaissé.
Attaque au centre, passe sur un pas pour un joueur à hauteur, et vlan dans le gouffre. Et l’épitaphe de nos défenseurs : « je croyais que tu le prenais… ». Fait chier…
- Dernièro, le manque de rudesse, d’apprêté. On doit être trop civilisés ! Du coup, a chaque fois que l’on pourrait marquer l’adversaire, le faire reculer, bah… rien ! Y’a pas à tortiller pourtant, à l’entrainement on est capable de s’en mettre bien plus, mais en match on s’amuse…
Et même quand l’honorable opposant fait chier, on reste corrects, pas la moindre mesure répressive. Pourtant ils adoraient venir en latéral… Ca doit être pour ça qu’on a si bonne réputation… Faudrait peut être martyriser l’argentin pour s’entrainer ?
Pourtant l’adversaire était à notre portée, même rien que sur le physique. Pas vraiment méchant, pas vraiment rugueux, même pas agressif… J’ai du mal à croire qu’ils ont maitrisés le pack des dr’anciens !
A part ça, me reste en tête l’étrange poids d’Harald… Tu le soulèves et puis … Rien ! C’est limite si t’es pas obligé de le ramener au sol !
D’ailleurs en parlant de poids plume et de régimes … Quel fléau c’est ! Les programmes Weight Watchers de quelques gros commencent à nuire à notre rendement offensif… C’est un peu pénible… Vous voulez faire des calendriers l’année prochaine ou quoi ?
Et puis aussi, dommage tout de même que certains s’énervent (poliment … mais quand même) après l’arbitre ou l’adversaire, alors que nous n’étions pas non plus irréprochables. Les arbitres sont folklos aussi faut pas l’oublier… M’enfin on commence à avoir un stock d’arbitres potentiels pour les prochains match, c’est bien.
Et puis pas de pharmacie (même pas un bout de saus’ de secours), pas d’orange, pas d’eau à la mi-temps… Quand certains sont absents, nous sommes orphelins !
Aussi dans mes souvenirs une rareté chez l’adversaire : ils étaient plus nombreux que nous ! C’est à souligner ! M’enfin ça ne nous a pas empêcher de finir en meilleure forme qu’eux… Vraiment une bonne recrue ce coach physique ! On est bientôt prêts pour un Dendermonde II !
Me revient en mémoire également cette splendide répartie, je crois œuvre de Philou, et preuve du bel esprit VBesque, après qu’un VDQS se soit plaint d’avoir reçu un coup de pied au sol : « Ca ne me paraît pas possible » (texto, ou presque). L’ensemble le disputant au péremptoire et à la sérénité. J’avais déjà du mal à courir, mais là j’étais bidonné… Et l’autre la ferma…
Ce qui me fait rire après coup c’est que 3 minutes avant, le même espiègle assureur venait de prévenir délicatement un adversaire dans un maul : « si tu me refais ça, je te fous mon point dans la gueule ». Bien sur je tança l’indélicat coéquipier, l’arbitre étant voisin de la scène… Restons diplomates… Là aussi c’était assez péremptoire…
Me souviens aussi du bel essai de David qui faillit nous gratifier d’un débordement à l’ancienne avant de repiquer intérieur (ce qui provoqua une légère angoisse dans la tribune présidentielle !) et de marquer.
Et puis 2 belles percées de Vincent, malheureusement tragiquement achevées du fait d’une crise de cécité aussi soudaine que funeste, lui masquant ses soutiens (au grand bonheur des locaux avouons-le.. ).
Autre souvenir, Vincent (note pour moi-même : lui trouver un surnom) et David, qui viennent avec leur supportrice attitrée, mais sans vouloir nous les présenter … Pas très sympa… On passe pour quoi ??
Quant à la soirée, de la bière, une télé diffusant et rediffusant la très honorable défaite des jaunards (j’entends déjà les quolibets… Quoique l’effroyable défaite de dimanche devrait m’offrir un peu de répit), un repas simple et pas mauvais (du coq au vin et sa réglementaire purée mousseline) agrémenté d’un putain de vin digne des meilleures productions médiévales des coteaux d’Argenteuil… D’ailleurs ça en a cassé le verre de Ludo ! Redoutable ! Un breuvage d’aventurier… Au final, je ne crois pas que beaucoup en ai pris plus de 2 verres… Et pas de digeo ! Preuve que c’était du 2 en 1 !
Ah ! Temps que j’y pense, faudra que je dise à notre cuistot attitré que Tonio a trouvé tout cela meilleur que ce que nous avons au clubhouse… Ca lui fera plaisir…
Et puis pas mal de chansons, nos adversaires d’un jour sont assez bien armés dans ce domaine !
Pour résumer, ils savent recevoir. On les garde en stock.
Un p’tit mot encore sur le tagada !
Déjà la taloche avait oublié le tagadatsointsoin… Ca sent l’apéro de pénalité ça !
Et les concurrents :
- Hors concours, Fred, pour avoir lâcher la gonfle à 2 mètres de l’en-but (mais son avocat, un adversaire, l’a brillamment réhabilité avant la nomination, au final il ne fut pas sélectionné).
- Notre abonné préféré, la taloche, pour avoir plaqué un fantôme (ou une ombre, comme vous voulez !)
- Phil pour une terrible charge qui se métamorphosa subitement en un petit coup de pied par dessus l’adversaire (enfin ça c’est ce qui était prévu… Malheureusement la gravité en décida autrement…).
- Ludo pour ses sympathiques coups de pied de dégagement horizontaux… ou sa passe lobant l’ouvreur dans nos 22… Attirant une charge effrénée des VDQS sur notre ligne !
- Tic pour ses pénaltouches de poussins…
On aurait pu nominer aussi Tac pour sa négociation d’un 3 contre… 1,5 ? Phase de jeu admirablement conduite qui se finit pas une superbe passe en touche (heureusement à l’opposé de la tribune de presse, ce qui le sauva certainement de la nomination).
Et puis… d’après l’adversaire, moi ! (Quel culot !) J’aurai du l’être également pour reprise de balle en position de hors jeu, et surtout contestation de l’arbitrage… Mais bon, soyons sérieux, si on se met à nominer les mecs qui contestent, ça va devenir impossible à gérer !!
Au final, le tagada revient à … Ludo ! Pour ses 2 coups de pompes derrière la mêlée, quasi identiques !
Le genre de gros coups de tatane qui vous remets toute l’équipe dans le sens de la marche en soulageant les avants et les arrières pendant 4 secondes, le temps que le ballon retombe dans les bras de l’adversaire qui peut relancer après avoir reculé d’environ …d’environ… Zéro mètre !
Un autre point de vue (plus ancien) permettrait de qualifier ces 2 coups de pieds « de recentrage ». Mais bon, un coup de pieds de recentrage… c’est pas pour l’adversaire ! A moins qu’il ne s’agissaient de jolies diagonales à la Elissalde !
Pour finir, sachez que notre tagada a fait des émules chez l’adversaire : chez les VDQS l’heureux primé arbore un fez ! Ici pour un remarquable débordement par l’aile … Hors du terrain… Comme ceux répétés jeudi soir par Alf…
Un autre détenteur aurait pu être le stratège du pack adverse qui, sur une pénalité à 5 mètres de notre en but, après un petite passe à hauteur de sa crapule de 9, pour nous mettre dans le vent, prolongea la passe sur un pas et surtout bien au dessus de la charge gracieuse de ses avant lancés plein fer… Ce qui sauva notre en-but !
Au final, encore une soirée sympathique, mais toujours avec ce désagréable goût dans la bouche de « ça aurait du passer »…
Vinz
PS : Un mauvais point à ceux qui se barrent avant la remise du Tagada pour mieux l’éviter !! C’est nul…
Re-PS : Merci au jeune photographe !
Tournoi des Bisonquinze,
A Besançon
Le 3 octobre 2009
1er au classement, grâce à l'esprit VB !
Un vieil arbre de 15 branches qui traine à Bouhans les Montbozon
Voici les premières lignes de mon compte rendu de ce mémorable week end ...
Il était une fois 15 Vieilles Branches ayant l’étonnant toupet de croire qu’ils pourraient représenter dignement leur équipe face à des vieux de la vieille élevés au grain.
Après 5 forfaits plus ou moins bien déblayés de J-11 (2), J-4 (2) et même au jour J (1), et ce malgré un planning fixé dès juin dernier, les Grands Ducs, les Seigneurs, les Princes De La Cuite prennent la route en oubliant les bachi-bouzouk des Carpates, les jocrisses, les rugbymen en pétrole, les mitrailleurs à bavette… Enfin les 72 autres (à l’époque) dits VB. Et rien que ça, déjà ça a été compliqué, car il a fallut réorganisé les voitures à 1 heure du départ. Encore merci.
Bon déjà le départ est un événement. Moi je prends la route avec Alex, Benji, Garcimore et Roby. Comme le monde est bien fait, Benji a fait provision d’hydratant, on ne sait jamais. Après tout l’hydratation c’est 50% de la performance, et performants on va l’être tout le week end…
Nous prenons enfin la route une fois qu’Alex a bisé l’ensemble de la famille (6 ou 7 minutes), non sans ressentir le poids de l’inquiétude qui voile un instant le regard de Mme Alex (et dans ces cas-là c’est vachement long un instant…). En effet en apercevant le pack de secours de 1664 un certain nombre de scénarios plus ou moins cocasses ont du traverser son esprit… Du coup elle nous interrogeât sur la nature de cet accessoire de voyage, mais personne n’entendit, ou plutôt ne répondit. Certainement à cause du ronflement des hélices…
Car second événement, je prends pour la première fois de ma vie un avion privé.
En effet le 807 d’Alex c’est un peu comme la DS de Fantômas : y’a des options qui ne passeront jamais au contrôle technique…
Toujours dans le domaine de l’illusion, par exemple, il y a un GPS : ustensile lumineux et surtout décoratif sans autre vocation, car Alex ne lui fera jamais confiance. Et ainsi nous aurons le privilège de visiter Bobigny ou Clichy Sous bois. Ne manquait que le zébrage sur la carlingue et les casques coloniaux pour nous donner un parfum d’aventure encore plus accentué…
En temps « Benji », nous en étions à la 4ème cannette lorsqu’enfin nous décollions de la région parisienne (heureusement un second pack de secours avait rejoints la cabine).
Car, figurez vous que le père Alex, non comptant de maitriser la feinte de passe sur un pas comme personne, maitrise également la route… Et ainsi en voguant à 170/180 km, le trajet paru bien court.
Et pourtant la boite noire (Benji) intervint incessamment pour rappeler le commandant de bord à ses devoirs de sureté dans le transport. Quelques extraits des conversations captées dans la cabine :
- 170 km/h c’est une bonne moyenne, ça suffit non ?
- 185 km/h ? Ah oui ça pousse bien quand même.
- le 145 km/h affiché sur l’écran c’est quoi ?
Le limitateur de vitesse !
On est au-dessus-là, non ? (à peine !!)
En fait il sonne quand on passe en dessous de 145…
- Qui veut une bière ?
- T'as encore ton permis ?
Fait amusant, déjà que Roby est aussi bavard qu’une pendule franc-comtoise à jeun, lorsque nous arrivâmes sur les nationales / départementales (enfin juste au-dessus, les roues touchant rarement la chaussée), alors qu’il occupait la place de copilote (ou place du mort en langage automobile) on ne l’entendit plus du tout.
Il n’y a pas qu’avec les mains qu’il devait se cramponner, je pense que les cordes vocales participaient également à l’effort… Faut dire que la boite noire indiquait une vitesse à peine moins élevée que dans le couloir aérien précédent.
Pratique ces instruments quand même... Même si Benji ressemblait de plus en plus à la boite, on a toujours su à quelle vitesse et quelle altitude on évoluait.
Malgré tout, le trajet s’est donc déroulait fort paisiblement même si, curieusement, à chaque arrêt tout le monde allait vidanger…
Petit touche humoristique sur le trajet (c’est bien organisé ces voyages quand même), un appel du premier véhicule parti en éclaireur (la bisonmobile) qui était perdu… En effet, Jean-Mi ayant un GPS uniquement « Ile De France » (pas très pratique…) et son plan de secours étant imprimé au revers de sa chemise, donc illisible, c'est Vrac qui pris en main le copilotage… Je vous retranscris une conversation entre notre commandant de bord et lui ;
- Bon vous êtes où ?
- (Silence...)
- Tu vois quoi ?
- Une route !
- Et de l’autre côté ?
- Une route !
- (silence…) Elle va dans quel sens ?
- Vers… Tintagel (NDLR : là j’invente, je ne me rappelle plus du nom)
- Et de l’autre côté ?
- Bah dans l’autre sens !
- (Silence...)
... Pas toujours facile le radioguidage !
Une dernière pour rire encore un peu ? Vrac était parti… Sans le moindre hydratant… Incrédible ! Je vous laisse imaginer à quel point il était au taquet en arrivant (d'ailleurs jusqu'à dimanche en fait !)
Sur ce nous arrivons à … Bouhans les Montbozon !
La suite… demain !
Vinz
NDLR : et de suite... il n'y en eu jamais ! ces souvenirs, il fallait les vivre... Ce qui se passe à Bezac' reste à Bezac' !