Tournoi international de Dendermonde
A Dendermonde, Belgique
Mai 2007
Score :
Jeunes VB : 4° de la seconde poule
Vrais VB : 7° de la poule unique
Vééééééééééé-Béééééééééééééééééééé !
Vendredi midi, en prenant la route du royaume rouge, à l'assaut de hordes rugbystiquement sauvages et totalement profanes du pastis, j'avoue qu'une certaine appréhension m'envahit. Combien partaient pour ne pas revenir ?
En voyant tous ces visages souriants vendredi soir, le nez dans la kriek, se doutaient-ils que certains ne riraient plus le lendemain ? Imaginaient-ils seulement que le 7du camion allait revenir Fanny ? (y'a une justice)
Au début tout allait bien.
Départ de Paris sous le soleil, avec un GPS tout neuf, spécial Europe mais sans les autres pays que le nôtre (le plus beau mais quand même…), des bières fraîches françaises, et un assistant GPS en la personne de notre marcassin préféré, Olive. Tout frétillant le marcassin…
Première déconvenue du week end : on se paume sur le périf… Pas grave… On a un GPS… Très pratique d'ailleurs, je le règle pour qu'il nous annonce toutes les boulangeries sur le trajet… Il connaît pas Bruxelles ni même Lille (very Dick !) mais on repère toutes les pâtisseries du coin…
Chemin faisant Henry The Pile nous explique comment il remporta le week end précédent un tournoi à 7 et le prix du fair play qui va avec. C'est très simple : suffit de jouer à 8 et de ne pas être vu quand on cogne. A partir de là tout devient plus facile…
D'ailleurs on notera au cours du week end que la seconde astuce était bien connue de tous (les autres... Evidemment).
Après un arrêt ravitaillement en gasoil et saucisson (peut être une inconsciente et juste méfiance de la cuisine belge) Marcassin nous guide promptement au milieu des embouteillages bruxellois (fort ressemblant aux nôtres) puis vers Dendermonde avec une classe aussi folle qu'efficace (un impressionnant nombre de "ta gueule" remplaçant les "à droite", "à gauche", "c'est par là"…).
L'entrée du campement ne peut pas se rater, y'a un "Côte basque" à l'entrée (pratique… avant de passer au club house) où nous remarquons nos premiers adversaires en plein entraînement à la bière. Merde ! Sont plutôt costauds les bétaillauds… Heureusement nous nous apercevons rapidement qu'il s'agit de féminines… Et puis de toute façon on a Micka et ses stocks de muscles prêts à l'emploi…
Suite à ce premier contact, nous découvrons le camp : BIENVENUE EN PRO D2 (avé Agen). Des molosses un peu partout, des nénettes à la gracieuse légèreté d'un bourdon 'bevoisien, du batave qui éructe en permanence et une organisation de fou : des types partout à disposition, toujours prêts à renseigner et même aimables. Wouah…
Et un super camion logistique aux couleurs des All Blacks bardé de plasma et d'ordinateurs nous reconnaît. Welcome Courbevoie !
Première satisfaction : le trésorier n'a pas détourné l'argent.
Seconde satisfaction : personne ne joue le lendemain avant 10h30.
Dernière satisfaction : la tente est à l'opposée de l'entrée du camp. Ca fait marcher, mais ça limite le trafic de gueulards devant la terrasse au milieu de la nuit.
Nous découvrons notre suite, spacieuse, naturelle et … Et qui pue d'une force inouïe. Une déco digne d'Halloween donne un style ancien, heureusement Tahiti est sympa et se mange quasiment toutes les toiles d'araignées qui traînent…
Une fois le ménage fait, nous passons à la phase 2: la découverte des installations culinaires.
Après avoir échangé des sous sous contre des billets de monopoly, après avoir admiré une superbe affiche du stade français comme déco principale du club-house, nous découvrons, ravis, près de 25 tireuses à bière, offertes, réparties en 3 pôles. Et y'a déjà un paquet de grands sportifs tout autour. Même un Vrac aurait eu du mal à se faire servir…
Les VB arrivent au fur et à mesure sur site, les verres commencent doucement à descendre de plus en plus vite, on se rends compte que la bouffe est plus anglaise que franchouillarde (je n'oublierai pas la sauce samouraï sur les steak en forme d'empreinte de pneus), la musique augmente, la nuit tombe d'un coup et là… Et là… Surgit alors celui que personne n'attendait, celui qui fait rêver Le Chat Machine, la légende du Sud : BOB L'EPONGE !
Tout imbibé, tout heureux, incapable de reconnaître quelqu'un à plus de 3mètres. Et comme il se doit de plus en plus pété… Trop fort.
Notons que la technique est louable : tout la bière du week end est avalée dès le vendredi soir , comme ça il a 2 jours pour se remettre. Et lundi il est tout frais pour maman…
Quoiqu'à un moment donné j'ai bien cru qu'il s'agissait d'un imposteur. Il recommençait à dialoguer normalement avec des êtres vivants ! C'est pas du Bob ça. Je doutais alors sérieusement de son identité.
Quand j'appris le lendemain que quelqu'un avait lâché un renard sur le sac de Tahiti en pleine nuit, je sus que je n'avais pas été trompé. BOB ETAIT PASSE PAR LA !
A part cet incident mineur (et une nénette déguisée en Ève qui courrait derrière nous, enfin dans notre dos !) le vendredi soir ne fut rien d'autre qu'un gros entraînement digne de celui du lundi avec Moustache.
Il nécessita du souffle, de l'envie et de la rigueur dans le geste.
Au passage nous eûmes tout le loisir d'apercevoir nos futurs adversaires (rassurante sensation, certains étaient quand même de notre taille, notamment chez les féminines) et Vrac se fit un devoir de relever le défi du physique.
Après un petit pogo au milieu des saxons, il reprit un régime de croisière au bar, nous démontrant son "incredible" capacité à apprendre le flamand en quelques verres (d'ailleurs, curiosité locale, là-bas l'échelle du temps est gradué en verre à bière).
Finalement, fort d'un esprit de compétiteur que personne n'osait avouer, tout le monde se coucha en pleine forme. Les plus compétiteurs dormant dans leur véhicule, à l'instar de JP ou de Gillou, ou du moins essayant (pas facile de dormir avec un Paco qui veille sur votre véhicule, voire par dessus).
Je ne reviendrai pas sur les détails de la nuit, je ne parlerai pas de la simulation d'échanges corporels de Paco (en anglais SVP) mais certains sifflèrent tant qu'ils purent (au lieu de dormir…) afin d'essayer de calmer les Saviem locaux. A priori y'avait un banc d'essai Airbus juste à côté.
Pour vous donner une idée, le marché des bouchons d'oreilles connu une envolée irrésistible dès le lendemain. D'ailleurs l'usage du mégaphone au réveil ne choqua personne…
Seconde curiosité locale, au réveil, un VB belge teste toute la mécanique. Notamment l'échappement…
Et là, faut pas être sensible… La présence de multiples aérations est rassurante mais c'est un minimum légal. Car on se retrouve plongé au milieu d'un troupeau de gnous aérophages, hilares mais avec les yeux qui piquent. Perso, je me mis à rêver de ce que devait être la vie d'un ermite…
Je ne sais pas si c'est la qualité du sommeil ou du réveil, mais tout le monde apprécia à sa juste valeur le ptit déj anglais, qui fut aussi l'occasion de voir apparaître des essaims de jeunes femmes beaucoup plus conformes aux standards communément admis chez les VB, et qui manifestement avaient tenu à échapper à l'éponge magique la veille…
Nous constatâmes aussi qu'une équipe d'épileptiques participaient à l'épreuve. Les malheureux était parfois victimes d'une crise en plein milieu de la salle.
Le lendemain matin aussi, mais là ils eurent plus de mal à se relever…
De notre point de vue, malheureusement nous ne trouvâmes jamais le déclencheur de crise…
Après ça… Ce fut la boucherie… Un peu comme une charge de gaulois sur le camp de Babaorum.
Des os qui cassent, des corps qui volent, des côtes qui bougent, des cervicales qui flottent, des coups qui pleuvent… E-Norme !
Je crois que, que se soit chez les ancêtres ou les autres VB, le mal fut le même : moins de vitesse, moins de puissance, moins de technique, moins d’agressivité aussi. On sentait un esprit de dilettantes chez les gaziers, pas toujours d'accord, mais souvent. Peut être aussi une certaine résignation.
Après tout on était les seuls à défendre un certain esprit Tongues/rugby alors que beaucoup jouaient « lourds ». Ca les empêchait pas de déconner le soir, mais bon, on partait pas vraiment de la même base. Que se soit Armentières en Fédérale 3 ou la British Army en promotion "Grocons"…
Mais bon doucement mais sûrement, les moins vieux échouent en demi finale de la Plate (2nd catégorie sur 3 possibles) en perdant contre Bordeaux, futur vainqueur de la finale. Malheureusement pas mal de blessés chez nous, Loïc, Burnox, Omar, Fruit of the Loom.
D’ailleurs notons une bonne performance de M. Fruit : il oubliera de se lever pour jouer le quart de finale… Pas bien !
Du côté des ancêtres, disparurent au champ d’honneur Yoyo sous un assemblage de Bataves du Dom City’s Papa après une superbe cravate (équipe qui sera couronnée à l'unanimité du prix du public en catégorie « sous-merde » pour son esprit et son panache), mais aussi Olive au sany-broyeur anglais, Gillou et son poumon crevé, et j’en passe…
On notera au milieu des actions de feu, la série de cathédrales dont furent victimes Jean-Yves et Tout Douch’ment (pas habitués les bourdons !), mais aussi Seb ou moi (heureusement une couche de Kriek fit tampon entre le cerveau et la boite crânienne au moment de l'impact dans le sol), les accélérations des attaquants britanniques qui laissèrent sur place notre Roby national (et je tairai le monumental raffut qui le posa sur le cul), Tahiti et son côté pitbull sur les ballons, Christophe qui se prenant pour la célèbre flak allemande dessouda une pauvre spectatrice par un monumental coup de pied de dégagement (quand on vous dit qu’il ne faut jamais quitter le ballon des yeux !), Alex et Tahiti qui se font une double ration de matchs ou encore Yannick qui nous fait une Denis sous le ballon d’engagement…
D'ailleurs au milieu de ces souvenirs, j'en profite pour remercier la cellule médicale qui nous accompagna tout le week end, en proposant une incroyable variété de thérapies à base de plantes qui se fument, toujours prêt à intervenir dès qu’un blessé se présentait, un mal de tête se pointait… Des vrais herboristes ! Qui ça ? A votre avis ??? Y’en a même un qui avait une ambulance…
Au rayon des grandes fiertés de matchs, signalons que la première rencontre contre l’ennemi héréditaire fut sans appel (10 à 0), mais par contre la seconde beaucoup plus conforme à l’esprit des anciens. Seulement 2 essais à l’issue de la première mi-temps (belle esprit de défense on aurait dit Bir Hakeim), où visiblement l’adversaire ne nous avait pas pris au sérieux…
Plus de respect amena 3 essais supplémentaires, mais cette fois les VB en collèrent 1 en fin de match. Cela fut je crois la fierté du week end !
Faut dire que par 2 ou 3 fois nous réussîmes à enclencher nos mauls (qui deviennent mois après mois l’arme fatale des VB… ) et le dernier alla à Dame ! Bon tout le monde y était engagé, c'est limite si l'arbitre y était pas non plus, donc il ne pouvait en être autrement… D'ailleurs Jiji, Tahiti et Yann écrasèrent ensemble le ballon.
Dans l’absolu je pense qu’ils nous craignaient. Au minimum.
Car je ne vois pas d’autre explication au drop qu’ils nous ont collé, si ce n’est la peur de nous voir revenir au score…
Ou alors un esprit « rugby » très différent du nôtre…
Tiens j’ai oublié d’aborder le samedi soir… Fameuse soirée…
D’abord il commença par un petit défilé de mode, chacun dévoilant sa tenue de pirate : façon la croisière s’amuse avec Olive, façon Jacques Yves Cousteau avec SAS, façon pirate ricain avec Geronimo (enfin Vrac qui fait du Vrac), façon pirate informatique avec Bob, façon les musclés avec Paco, façon roumain avec Tout Douch’ment… Le tout sur fond de Rhum arrangé et de pastaga… Bon esprit… Ce fut l’occasion d’apercevoir une belle Paco…
Ensuite à table, enfin barbeq, le seul moment du week end ou l’on avalera quelque chose de bon…
Et ensuite… tout le monde se jette à l’assaut du bar sous le chapiteau, dans un relatif désordre comme sur le terrain…
Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de vous parler de la soirée, ni de Véronique et Davina (Paco et Micka), ni de Bob l’éponge (soudainement raisonnable), ni de Yann (pas du tout raisonnable), ni de Mahoss et Dodo (Hein ? Quelle soirée ??), ni de Pêche (c’est comment une belge ?), ni de Tic et Yoyo (incarnation de Colt Seevers et Howard au milieu de la nuit), ni des très nombreux experts en hydratation…
Personne n'avait oublié notre devise :" l'hydratation c'est 50% de la performance".
Il me reste en mémoire 2 souvenirs notamment : le Yann arrivant tout pété, titubant, trempé après avoir manqué de peu de s’être noyé dans une marre devant les chiottes (faut dire qu’on avait essuyé un très très gros orage). Et le voila qui commence à se déshabiller, puis se retrouve à poil, puis qui marche sur notre plâtré «oups pardon» (Loïc et son superbe plâtre), qui se vautre sur ma cantine (j’ai failli mourir en le voyant chuter vers moi), tente de se récupérer au fil à linge qui explose, veut pisser mais n’arrive pas à ouvrir le volet, tente alors de négocier avec nous pour pisser à l’intérieur de la tente (mais là on est tous restés inflexibles…), le tout sur fond de fou rires d’Olive qui n’arrêtait pas de répéter « je vais mourir, je vais mourir » tellement il rigolait… Rien qu’en écrivant ça, je me marre tout seul…
L’autre souvenir c’est Fruit of the Loom qui se coucha dans une flaque d’eau (son lit, à cause de l’orage) mais ne s’en rendit compte que le matin, quand il commença à avoir froid… Il est hyper sensible le garçon… Finalement il se releva pour aller dormir dans sa caisse, et tellement bien que pendant que ses petits camarades disputaient (victorieusement) leur quart de finale contre Marseille (défaite de toute façon interdite) le jeune homme ronflait tranquille… En lisant la presse, j'ai cru comprendre que Laharrague faisait comme lui d'ailleurs. C'est pas sérieux…
Bon j’ai d’autres souvenirs mais je ne suis pas du tout sûr qu’il faille les mettre par écrit… Laissons la légende prendre forme…
Au final un grand week end, peut être trop ciblé « compet' » pour nous (le nombre de blessé sur tout le tournoi étant purement impressionnant), mais une expérience à vivre quand même.
Les ancêtres finissent au 7ème rang, derrière les clubs de Prod D2, mais devant les Italiens. D’ailleurs ceux-ci, sympa, nous ont invité à Trévise. Affaire à suivre ?
Les moins vieux (moins de 36 ans) finissent à la 4ème place de la compétition du Plate, ratant le podium à cause du goal average. Je crois que c'est franchement pas mal.
Moi j'en ramène un excellent souvenir (je fais parti des rares qui marchèrent normalement dès le lendemain), et je crains de ne pas être le seul…
A+
Vinz
PS : Bon courage aux blessés !
Match contre les Tontons Flanqueurs (Entente 36)
A Courbevoie
Le 9 février 2007
Score : Défaite par 5 essais à 1
Répression à Courbevoie !
D'après la préfecture : victoire écrasante.
D'après les VB : pas mal ... Défaite encourageante.
Partis vexés, revenus vexés… C'est un peu le sentiment qui dominait lorsqu'on les a vus arriver avant le match.
Après le match nul de décembre dernier, les gueulantes à répétition de leur entraîneur-chef pendant tout le match et l'engueulade finale de débriefing, il flottait comme un air de revanche sur l'avant match.
Et pour être sûr de leur coup, c'est de la grosse équipe et du lourd qui vint se mesurer aux branchus. Les anciens auront reconnu quelques visages de la dernière grande confrontation de 2003, réminiscence sortie tout droit de la mythologie VB mais match ô! combien physico-physique …
Et d'ailleurs vendredi se fut une répétition de ce souvenir.
Nous avons donc affronté une belle armada de joueurs sachant jouer au rugby mais aussi doués pour la plupart de physiques adaptés à leur sport et à leur métier. D'après notre consultant myope en préfecturologie cette fois il y avait en plus de la BAC, de l'ancien du Racing et du RAID (petite question au passage : Comment fait-on pour reconnaître un type d'habitude en cagoule sans sa cagoule ? Faudra demander à notre spécialiste corse…)…
Et puis après tout l'ossature de bases des tontons se sont des rugbymens toulousains et nous avons pu constater l'impact sur l'organisme de l'alimentation haute-garonnaise par rapport à celle des kebabs… Un peu comme les juniors à Blaye...
Bon tout ça pour dire que le match fut physique, acharné, et je trouve que nous n'avons pas à rougir du score, car cette fois, nous avons tous joués.
Ok on a perdu, mais ça ce n'est pas bien grave. A partir du moment où l'on n'a rien à se reprocher. Enfin ça c'est mon point de vue, qui me semble être également celui de la maison.
Après quand l'adversaire est plus fort, possède quelques gros trop gros (le physique de Léviathan de l'arbitre de touche de la première mi-temps sur lequel on a tous rebondit en deuxième…) il n'y a rien à faire à part s'accrocher, ce que nous avons fait, et bien fait. Bravo à tous pour l'engagement et le mental.
3 essais à 1 en première mi-temps, 2 à 0 en seconde, après avoir frôlé un second essai sur lequel nous avons pu constater toute la roublardise que peut conférer quelques décennies de pratique à un 8 de métier (le sosie de Milloud). Ca fait quand même chier d'avoir vu le ballon mourir sous ce type à 30 centimètres de la ligne ! Mais il sait jouer y'a pas à dire…
Pas mal de roublardises aussi dans les phases au sol avec une nette propension à tomber en face (sûrement le rapport gros/apesanteur), mais reconnaissons que l'on a aussi quelques spécialistes...
J'en profite pour saluer le bel essai de nos gros à nous, après un vigoureux maul se déroulant sur une vingtaine de mètres qu'ils n'ont pu contrer. Bravo !
D'ailleurs au rayon des belles performances nous avons réussi à récupérer plusieurs ballons sur les phases de soutiens/déblayages malgré leur évidente technicité dans ce domaine, et encore une fois félicitations à tous, avants & 3/4, ces phases là sont importantes pour le moral… que se soit le nôtre ou celui de l'adversaire ! Ceci dit, il ne sera pas inutile de rappeler les règles sur cette phase, notamment lors du passage au mal (et les "rucks").
Belle performance défensive aussi de nos 3/4, qui ont eu fort à faire au vu des beaux gabarits et de quelques talents individuels qui parsemaient la ligne adverse, et qui parfois réussirent à déstabiliser le cordon de police sur les ailes. Y'a plus qu'à apprendre à redresser les courses, histoire de ne pas envoyer le soutien en touche.
Au rayon des gueules de bois, la touche et les engagements.
La touche est redevenue une calamité, et on a presque était plus efficace pour gêner les leur que pour capter les nôtres… Donc on va devoir s'y remettre rapidement afin d'éviter un tagada collectif…
Et puis les engagements … Va falloir engager un entraîneur dédié à la phase du coup d'envoi. Non pas qu'il n'y ait personne en dessous, au contraire. Mais engager systématiquement sur le plus gros d'en face, l'espèce de Kubiak qui raffûtent les têtes, c'était pas super tactique… et un brin pénible. Même Alex a rebondi dessus… Et puis une fois ça va, mais à chaque fois…
Au rayon tradition, le Tagadatsointsoin a rejoint la demeure de César, récompensé pour une superbe tentative de transmission de protège-dents avé le ballon… Le tout sous les yeux de la descendance… Ou comment casser le mythe paternel...
Au final après ce match je pense qu'un tel engagement peut augurer de lendemains plus ensoleillés, si nous stabilisons un peu notre inconstance.
Enfin merci à Rob(ert) d'avoir arbitré avec son professionnalisme habituel et à tous ceux qui s'occupent (gratuitement) de gérer la soirée pour que tous les autres passent un bon moment…
A ce soir,
Vinz
Match contre Les Petits Pères
A Courbevoie
Le 19 janvier 2007
Score : Défaite par 9 essais à 1
Courbevoie Morne plaine ... 2007 commence bien !
Le plus petit effectif de la saison a pris la plus grosse branlée depuis 3 ans. 2007 commence bien ! L'équipe était riche de 25 joueurs quand même, mais chez les VB rien n'est comme ailleurs… Et la moindre défaite prends des allures de déroute. Notre Bérézina à nous s'appelle …DEFENSE ! Voire motivation …
Bon commençons par le début, aux forfaits dès trois derniers jours de Yoyo, Banban, Christophe, Arnaud, Burnox, sont venus s'ajouter ceux de Jean-Yves, Alain, Astérix, Rosa, Jean-Michel, Ludovic et Micka… Déjà ça part bien, un seul remplaçant pour les lignes arrières… Qui va bientôt disparaître….
L'avant match est marqué par une mauvaise nouvelle, qui aurait du servir de motivation supplémentaire malheureusement il n'en fut rien… L'autre fait marquant est la danse de combat que nous offrent les Ptits Pères (NDLA : je respecte les directives proposées par l'Académie Française… Sinon on peut dire Haka). Original et sympa ! Pas très guerrier, mais bien dans l'esprit Folklo comme on l'aime…
Le match est lancé, et comme de d'habitude on se prend un essai assez rapidement. Bon jusque là ça va, et seul un très fin nez creux aurait pu prévoir la suite… En effet durant les 40 minutes de la première mi-temps, ce n'est pas moins de 6 ESSAIS qui vont suivre ! Putain 7 !
Pour une seule réalisation de notre côté ! Franchement quel visage nous avons offert … Aucun respect pour les invités !
Qu'est-ce qui déconna pendant ce laps de temps ?
Premier sur le banc des accusés : la défense ! Elle fut terriblement absente !
Ce qui se répète tous les lundi fut mis en lumière vendredi : la défense ne monte pas ! L'adversaire prends le ballon, et se promène avec, se demande ce qu'il va en faire, et finalement quand il se décide à rentrer dans la ligne, enfin on le prends. Et encore on ne va pas le chercher, on attends qu'il choisisse un trou ou un mec !
Leur 8 en fut le plus bel exemple… Je prends, je fais l'essuie-glace et au bout d'un moment je rentre… Et personne pour lui couper la route ! "Je vous en prie, après vous, vous venez de la droite, vous êtes prioritaire…" Effarant ! Vu de la touche encore pire … En plus avec le public massivement massé sur la touche (le comité de sélection du club était même là) ça le faisait grave…
Bon sérieusement, on peut dire que le pack n'y était pas. Ce qui semblait acquis depuis le début de la saison a disparu, le truc le plus effarant vu de l'arrière fut de voir des adversaires passer au milieu des gros… Pas de structure, de cohésion, pas de 9 pour cornaquer. Il faut dire que César, puis Tonio, puis Ph dépannèrent du mieux qu'ils purent, mais on ne devient pas 9 subitement… Des errements solitaires, des raids esseulés furent nos seules réponses… Et je ne parle pas de la touche qui redevint une grosse grosse m..de ! Décevant … C'est quand même curieux, les gros c'est comme les morpions, dès que tu les laisses en liberté faut t'inquiéter…
L'absence de 9 ayant des conséquences scabreuses sur le jeu, il en allait de même pour l'ouverture, où Eric et Fred le Mousquetaire dépannaient en l'absence de Micka. Mais aussi et surtout du convalescent Roby, notre seul vrai 10, qui nous manque toujours autant… En attendant de voir prochainement César à l'œuvre ou Jean-christophe, ce qui nous offriraient des alternatives !
Derrière c'était pas la fête non plus! Car sur les lignes arrières on y a vécu également de forts mauvais moments !
Aucune combi proposée en attaque, pas de variation, manque de vitesse (idée saugrenue : pourquoi ne pas faire jouer des plus rapides derrière ?), manque de communication en défense (comme souvent), le tout fortement aromatisés de passes hasardeuses.
Tiens c'est le moment de parler du Tagada… Qui depuis le début de la saison colle quand même gravement à la peau des arrières… Faut dire qu'il est plus difficile de se cacher quand t'es au milieu des gazelles ! Alors quand il n'y en a qu'une ou deux…
Bon c'est qui le Tagada ??
Et bien après 4 saisons de travail acharné, le Tagadatsointsoin me revient enfin ! Et à l'unanimité… Bon en même temps j'étais le seul nominé… Ca sent la Salviacrie tout ça ! Pouquoi ? Bah… y'a le choix …
Télescopage avec le Mousquetaire en voulant prendre le même intervalle, ou alors réception merdique d'un ballon du même Fred qui passe d'un fort joli rebond sur mon épaule aux mains de l'adversaire et lui offre une contre attaque cinglante, voire à mon tour passe de merde en retour intérieur sur Benji, qui lui tombe dans les chaussettes…
Ceci dit, il faut bien avouer que mon dévouement a permit d'éviter le premier Tagada collectif de l'histoire des Vieilles Branches, car à la fin de la première mi-temps c'est toute l'équipe qui méritait le trophée !
Après les citrons et le flash info sur notre prestation, nous décidâmes de faire preuve de plus de respect pour nos hôtes, et de resserrer les rangs.
Si l'absence de turn-over devint physiquement problématique, surtout derrière (Ph vint ainsi jouer ailier avant de passer 9), il faut reconnaître que ce fut bien mieux dans l'ensemble.
D'abord devant on se remit à jouer collectif, aussi bien en attaque qu'en défense, le soutien se faisait plus présent, les regroupements plus torrides, les ballons adverses de moins en moins propres, les étayages plus performants. Morte Couille! La fierté remettait les pieds sur le pré !
Mais l'absence de la plus petite poussée en mêle libérait trop souvent la 3ème ligne adverse qui tombait rapidement sur le ballon, alors que la nôtre carburait toujours au gasoil. C'est vrai que d'habitude en mêlée, cela ne pousse pas, mais juste un peu quand même, en souvenir de nos aînés… Là, cacahouète, et on a bien sentit la frustration de nos spécialistes du poste à la fin match…
Aux pièges à loups des gros répondirent les barbelés des arrières, et si souvent nous dûment colmater les brèches, éteindre les incendies en catastrophe, je ne crois pas que cela soit dû à un relâchement des P'tits Pères.
En effet, respectueux jusqu'au bout, ils nous passèrent encore 2 essais. Mais, j'ai presque envie de dire seulement 2. Pourtant leur jeu ouvreur-arrière-centres fut souvent la cause de fortes inquiétudes… De nôtre côté, le compteur resta bloqué sur que dalle, même si souvent nous nous retrouvâmes dans leurs 22, sans pouvoir concrétiser …
Il est quand même étonnant de voir que malgré la fatigue (on est tellement habitués à tourner), et forcément le moral en baisse après 7 essais en 1 mi-temps, nous réussîmes à faire plus honnête figure en seconde mi-temps. Pourquoi ??
On est quand même loin de pouvoir faire opposition au samoans l'été prochain…
Au final, je crois que l'on a trouvé des adversaires fort sympathiques, meilleurs que nous, mais nonobstant ce détail, fort sympathiques. Et avec un bien bel esprit.
Détail amusant, la troisième mi-temps fut l'occasion de découvrir que les Petits Pères ont le même âge que nous. C'est aussi en 1996 que cette équipe sortie de terre, et 2006 l'occasion de faire une belle fête !
Tout finit tranquillement un peu après 5h (record battu) et les derniers niveaux, avec au passage pour refaire le match une bien belle partie de toucher/tenu dans le club house (une fois place faite…), ponctuée de jolies cascades.
C'est donc en pleine forme que Yann, Alex, Christophe, Denis, Ph, Gilles et moi-même, derniers organes de cette délicieuse soirée, quittâmes le stade…
Sur ce, merci aux arbitres ainsi qu'aux cuistots, serveurs, plongeurs, agitateurs et videurs.
Et à ce soir !
Tagada Vinz
Match contre Les Basques de Paris
A Courbevoie
Le 15 décembre 2006
Résultat : Victoire 5 essais à 2
Que dire du match ?
Dernier match de l'an 2006, qui se traduit enfin, par une victoire ! Bien sûr la victoire n'est une finalité dans le joyeux monde des VB, mais bon, quand ça vient, ç'est pas grave …
Pourtant au début ce n'était pas gagné…
Aucun de nos talons habituels, 1 seul pilier (Jean-Pierre) sur les 6 potentiels, des juniors de 15 ans parmi les gazelles adverses…
Bon finalement le pack adverse était plus en rapport avec nos attentes.
Début de match identique aux autres, on se prend un essai de 3/4 au bout de 2 minutes (voire moins)… Grosse grosse inquiétude là… Le peuple de l'herbe massait le long de la touche s'enrhume d'un coup ! Croisée entre le 10 et l'arrière, longue course, cadrage, passes et hop derrière la ligne d'essai… et merde… En même temps il n'y avait que 14 branches sur le terrain !
Heureusement le résumé du match n'est pas à cette image.
On s'aperçoit assez vite que le pack adverse compte quelques belles individualités, mais manque de collectif.
Donc malgré l'absence de nos bourdons on décide de jouer grouper devant.
Entre les charges de Seb, Christophe, Yann ou Alex (qui s'est bien fait plaisir on s'en doute !) et surtout de belles cocottes dirigées par un Nico devenu enfin patron, des touches pas trop mal négociées (même s'il est arrivé quelque fois que le deuxième sauteur capte en lieu et place du premier…) le pack VB a pris l'ascendant doucement mais sûrement.
Ceci dit si on est arrivé quelque fois à mettre enfin le ballon au fond avant d'avancer (grande première), encore trop de ballons arrachés ou simplement empêchés de sortir correctement et de ballons perdus au sol sur de mauvais voire des absences de déblayement.
Je crois qu'il va falloir bosser ça à l'entraînement : les touches ça commencent à venir, mais il faut travailler la protection des ballons dans les regroupements, et le déblayage, encore et encore…
Mais les arrières n'ont pas été en restes : après le premier essai (on dira qu'on était pas chaud) les Basques ont abusé du milieu de terrain, croisant, doublant, recroisant les passes, les chisteras, en exploitant rarement leurs ailiers qui semblaient pourtant rapides. Bon on va pas s'en plaindre… Voulant absolument reproduire le premier essai, cela a peut être manqué de variété. Toutefois cela a encore marché une fois !
Mais pour arriver à ce résultat ils se sont mangé un paquet de bouchons par Tic et Tac, Amora, Olive, Yann, Seb, PJ… Sans jamais s'en lasser ! Faut dire que quand s'est bien fait, on en redemande…
Quelques combi aussi eurent de beaux effets, et je pense que lorsqu'elles seront bien assimilées par TOUS les arrières elles feront leur petit effet…
Bon au final, un bel esprit sur le terrain, pas de problèmes d'hommes (à part Burnox qui y va comme d'hab de son coup de sang, mais on a l'habitude), la confirmation de l'efficacité des gros, surtout cornaqués, de l'envie et de la défense des 3/4, et surtout surtout de la solidarité des VB sur le terrain ! Et ce qui est l'essentiel : pas de blessé !
Quelques passages à retenir :
- Le début de match à 14
- Radio Rosa : émission non-stop pendant toute la rencontre ou comment ne rien rater quand vous êtes à côté;
- Les cocottes qui avancent et surtout qui réussissent à sortir le ballon
- Le Basque qui tente d'écrouler le maul et se fait passer dessus par tout le monde
- Les 3 fourchettes dans un même match : curieux non ?
- Le Yann qui écarte tout le monde autour de lui, même les VB
- La touche qui commencer à fonctionner
- Le Tagadatsointsoin attribué à Jean-Christophe (l'ouvreur au format de Jean-Yves)
- Les pénaltouches qui sortent pas…
- Alex qui cingle à travers le pays basque (avec un essai en départ de 8, décoré d'une feinte de passe de… 1 cm)
- Les 2 essais d'Olivier (Fruit - l'occasion pour ceux qui le situent pas de le faire)
- Mika une nouvelle fois nominé pour le Tagada (ça va venir Mika, ça va venir…)
- La victoire finale, 5 essais à 2
A part ça, qui a le Tagadatsointsoin ?
Et bien Pascal (encore nominé : sale soirée pour les castrais décidément) l'a remis à Jean-Christophe. Pour son premier match : beau départ dans l'histoire des VB… Et pourquoi le Tagada ?? Et bien pour un magnifique coup de pieds de dégagement des 22, pour soulager l'équipe, un coup de pieds qui (suivant les estimations) partit à 90°, voire un peu derrière… Ca a bien soulagé l'équipe ça…
Seul bémol de la soirée : la bouffe. Quand nos arrivèrent au chinois, ils avaient oublié que l'on venait et le chef était parti. Ballot… Le Buffalo nous adressa une fin de non-recevoir, et là ça commence à sentir le sapin grave…
Résultat : dislocation des participants, les Basques préfèrent nous quitter et nous finissons à 13 chez l'indien à côté du stade.
Nous n'avons pas pu recevoir les Basques dans les règles de l'hospitalité VBesque, c'est dommage…
En tous cas bonne fin de soirée, départ vers 2h30, plein d'épices et en forme …
Allez dernière anecdote, et de taille, au resto… La danse du Limousin avec qqn du sexe opposé… Étonnant ! C'est sûr, il fallait être là !
A ce soir,
Avec un peu de quoi partager...
Vinz